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profond
adverbe nom masculin adjectif
Définitions, synonymes, exemples en français
Définitions de “profond“
profond
adverbe
FR
[pʀɔfɔ̃]
En profondeur, très bas.
1
Il faut plonger profond pour apercevoir les rascasses.
profond
nom masculin
FR
[pʀɔfɔ̃]
Sens figuré.
La profondeur. La partie la plus intime, la plus secrète d’une chose.
1
Percevoir le profond d’une interprétation musicale.
profond, profonde
adjectif
FR
[pʀɔfɔ̃, pʀɔfɔ̃d]
Qui se trouve loin de la surface ou du bord.
1
Dont le fond est très bas par rapport à l’orifice, très loin au-dessous de la surface.
a
Un lac profond.
Par analogie.
Qui descend très bas.
Des racines profondes.
Un décolleté profond.
Une profonde révérence, → où l’on s’incline très bas.
Qui a une profondeur donnée.
Le forage est profond de 2000 mètres.
Qui s’étend très loin, d’avant en arrière.
b
Une grotte profonde.
Une galerie profonde.
Un tiroir profond.
Anatomie.
Situé en profondeur dans l’organisme, en parlant d’un muscle, d’un nerf, d’un vaisseau.
c
Le psoas est un muscle profond.
Qui pénètre profondément à l’intérieur de qqch.
d
Une blessure profonde.
Le burin trace un profond sillon dans le bois.
Qui laisse des marques importantes.
Un front strié de rides profondes.
Qui est épais et sombre.
e
Une forêt profonde.
Qui est foncée, en parlant d’une couleur.
Un bleu profond.
En parlant d’un siège, dont le dossier reculé laisse une large place pour s’installer confortablement.
f
Un canapé profond.
Qui vient du fond de la gorge, des poumons.
g
Il entonna le chant traditionnel de sa voix profonde.
Elle poussa un profond soupir désespéré.
Prendre une profonde inspiration.
Par abstraction. Sens figuré.
Qui va en profondeur dans la recherche ou la connaissance de qqch ; qui touche profondément.
2
Qui va au fond des choses.
a
Une profonde sagesse.
Une profonde érudition.
Qui est difficile à cerner.
b
Une crise profonde déstabilise leur couple.
Une œuvre profonde difficile à aborder.
Qui est dense.
c
Une obscurité profonde.
Qui est extrême.
d
Un profond mépris, un profond respect.
Qui est intense et dure longtemps.
e
Une souffrance profonde ; une foi profonde.
Une profonde admiration.
Qui est complet.
f
Cette soirée est d’un ennui profond.
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Synonymes de “profond“
profond, profonde
adjectif
Sens principaux
profond, profonde [En parlant d’une vallée]
profond, profonde [En parlant de l’esprit]
profond, profonde [Qui est difficile à comprendre]
Expressions
au plus profond de
au cœur de
Antonymes de “profond“
profond, profonde
adjectif
Sens principaux
profond, profonde [En parlant du sommeil]
profond, profonde [En parlant de l’esprit]
[Fam.]
↪
[Litt.]
↪
profond, profonde [Qui est difficile à comprendre]
profond, profonde [Qui est intense]
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Comment s’effectue un cycle de sommeil ?
Un cycle de sommeil est constitué de deux phases distinctes : le sommeil lent ou profond et le sommeil paradoxal. Une période de sommeil est constituée de l’enchaînement de plusieurs cycles dont chacun dure environ deux heures.
Au fur et à mesure de la période de repos (la nuit le plus souvent), la durée de sommeil profond diminue au profit de la durée de sommeil paradoxal.
Au fur et à mesure de la période de repos (la nuit le plus souvent), la durée de sommeil profond diminue au profit de la durée de sommeil paradoxal.
Le sommeil lent ou profond comporte 4 stades dont la durée respective varie de 90 à 120 minutes et auxquels correspondent des rythmes cérébraux spécifiques.
Le stade 1 est celui de l’endormissement, accompagné des signes précurseurs du sommeil : bâillements, clignements des paupières, inattention. Le sujet reste très réceptif au bruit, le sommeil est léger et le réveil facile.
Le stade 2 est celui du sommeil léger qui dure une vingtaine de minutes, il s’accompagne d’un ralentissement de l’activité cérébrale.
Le stade 3 est la transition vers le sommeil profond, il dure une trentaine de minutes.
Le stade 4 est celui du sommeil profond. L’activité cérébrale est au plus bas. Des modifications physiologiques interviennent : ralentissement du rythme cardiaque, baisse de la tension artérielle et de la température du corps, relâchement musculaire. Il est indispensable à la récupération de la fatigue physique.
Le stade 1 est celui de l’endormissement, accompagné des signes précurseurs du sommeil : bâillements, clignements des paupières, inattention. Le sujet reste très réceptif au bruit, le sommeil est léger et le réveil facile.
Le stade 2 est celui du sommeil léger qui dure une vingtaine de minutes, il s’accompagne d’un ralentissement de l’activité cérébrale.
Le stade 3 est la transition vers le sommeil profond, il dure une trentaine de minutes.
Le stade 4 est celui du sommeil profond. L’activité cérébrale est au plus bas. Des modifications physiologiques interviennent : ralentissement du rythme cardiaque, baisse de la tension artérielle et de la température du corps, relâchement musculaire. Il est indispensable à la récupération de la fatigue physique.
Le sommeil paradoxal intervient ensuite. La respiration est régulière, les yeux sont fermés, mais le corps est agité de mouvements parfois brusques, les yeux roulent dans leurs orbites, le visage porte de nombreuses expressions, la personne peut parler dans son sommeil, rire, pleurer, bouger. C’est la phase des rêves qui contribue à l’équilibre psychique. Elle est inconsciente mais fondamentale car elle permet de « digérer » les événements vécus au cours de la journée.
En fin de sommeil paradoxal, l’organisme fait alors le choix du réveil ou de la poursuite du sommeil pour un cycle supplémentaire. Au cours de cette phase intermédiaire le réveil est possible mais peu conscient. Il est ainsi possible d’enchaîner 4 ou 5 cycles durant une nuit, mais plus elle avance, plus la phase de sommeil profond diminue au profit de la phase de sommeil paradoxal. C’est pour cette raison que les rêves se concentrent en fin de nuit et peuvent plus facilement marquer la mémoire.
En fin de sommeil paradoxal, l’organisme fait alors le choix du réveil ou de la poursuite du sommeil pour un cycle supplémentaire. Au cours de cette phase intermédiaire le réveil est possible mais peu conscient. Il est ainsi possible d’enchaîner 4 ou 5 cycles durant une nuit, mais plus elle avance, plus la phase de sommeil profond diminue au profit de la phase de sommeil paradoxal. C’est pour cette raison que les rêves se concentrent en fin de nuit et peuvent plus facilement marquer la mémoire.