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reconnaître
verbe non pronominal verbe prononominal
Définitions, synonymes, exemples en français
Définitions de “reconnaître“
reconnaître
v. (3e gr.)
FR
[ʀəkɔnɛtʀ]
Retrouver dans sa mémoire, comme déjà connue une personne, une chose.
1
Reconnaître qqn à sa démarche, à sa voix.
Le chien reconnaît son maître.
J’ai reconnu sa voix.
Je reconnais son écriture, son style.
Cette cicatrice le fit reconnaître.
Par extension.
Retrouver sous son véritable caractère.
a
Je le reconnais bien là.
On reconnaît malgré tout l’influence de l’artiste dont il s’est inspiré.
Admettre une chose, une personne d’abord méconnue.
2
Il a reconnu son erreur.
On reconnut son innocence, la vérité de ses paroles, l’exactitude de ses renseignements.
Reconnaître les droits de qqn.
On lui reconnaît du mérite.
On a reconnu les avantages de sa proposition.
Reconnaître un chef.
Reconnaître le gouvernement d’un pays voisin.
Par analogie.
Avouer qqch, qqn comme sien.
a
Reconnaître sa signature.
Reconnaître une dette.
Spécialt Reconnaître une liaison avec qqn.
Chercher à connaître, à déterminer une position inconnue.
3
Reconnaître le pays.
Reconnaître la position de l’ennemi.
Témoigner qu’on est redevable envers qqn d’un bienfait, d’un service rendu.
4
Sa générosité si mal reconnue.
se reconnaître
v. (3e gr.)
FR
[səʀəkɔnɛtʀ]
Se retrouver soi-même.
1
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Synonymes de “reconnaître“
reconnaître
v. (3e gr.)
Sens principaux
reconnaître (qqn)
reconnaître (qqch)
reconnaître […des lieux]
Sens particuliers
reconnaître […un enfant]
se reconnaître
v. (3e gr.)
Sens principaux
se reconnaître (dans qqch)
s’identifier
se retrouver
se reconnaître (qq part)
se repérer
se diriger
se retrouver
s’orienter
Antonymes de “reconnaître“
reconnaître
v. (3e gr.)
se reconnaître
v. (3e gr.)
Sens principaux
se reconnaître (dans qqch)
se perdre
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D’où vient cette expression : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! » ?
Le 22 juillet 1209, durant la première Croisade des Albigeois, la ville de Béziers fut prise par une armée de croisés désireuse d’éradiquer l’hérésie cathare dans le Midi ; la ville, de surcroît, regorgeait de provisions et les assiégeants étaient affamés.
Le roi de France Philippe II Auguste étant en guerre avec ses voisins du nord et indisponible, la direction de la croisade fut confiée à Arnaud Amalric (ou Arnaud Amaury), légat du pape Innocent III, abbé de Cîteaux dirigeant le puissant ordre cistercien.
Sa mission était de neutraliser les seigneuries et populations supposées soutenir l’hérésie. Il aurait répondu cette phrase tragique aux soldats demandant comment différencier les chrétiens des hérétiques ; ils massacrèrent donc toute la population, cet événement fut nommé « Le sac de Béziers ».