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moquer, v. (1er gr.)
se moquer, v. (1er gr.)

moquer
verbe non pronominal  verbe prononominal 

Définitions, synonymes, exemples en français

Définitions de “moquer“

moquer
v. (1er gr.)

FR
Icône "Écouter"
[mɔke]
Emploi vieilli.
Moquer qqch ou qqn, faire de qqn, de qqch, un objet de risée.
1

se moquer
v. (1er gr.)

FR
Icône "Écouter"
[səmɔke]
Tourner en ridicule qqch ou qqn.
1
Se moquer de la politique.
Il se moque de son nouveau voisin et de son snobisme.
Par extension.
Témoigner son dédain de qqn, de qqch.
2
Je m’en moque comme de l’an quarante, → s’en moquer totalement.
Emploi absolu.
Ne pas agir sérieusement.
3
Vous vous moquez !, → vous n’êtes pas sérieux !
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Synonymes de “moquer“

moquer
v. (1er gr.)

Sens principaux
moquer (qqch ou qqn) [Vieilli]
railler
rire de
ridiculiser
tourner en ridicule
tourner en dérision
[Fam.]
↪
mettre en boîte

se moquer
v. (1er gr.)

Sens principaux
se moquer de (qqch ou qqn) [Railler]
railler
rire de
ridiculiser
s’amuser de
se jouer de
ironiser sur
tourner en dérision
tourner en ridicule
brocarder
se gausser de
[Fam.]
↪
se payer la tête de
se ficher de
mettre en boîte
se moquer de (qqch ou qqn) [Ignorer]
dédaigner
mépriser
ignorer
se désintéresser de
n’en avoir rien à carrer/faire/foutre de
[Fam.]
se moquer (de qqn) [Duper]
duper
berner
tromper

Antonymes de “moquer“

se moquer
v. (1er gr.)

Sens principaux
se moquer de (qqch ou qqn) [Railler]
flatter
respecter
admirer
se moquer de (qqch ou qqn) [Ignorer]
s’intéresser à
se préoccuper de
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En savoir plus

L’expression s’en moquer comme de l’an quarante a deux origines possibles. La première daterait de l’an 1040 que certains annonçaient comme la fin du monde. La date redoutée passée, les angoisses firent place à la moquerie.
La deuxième remonte aux Croisés qui, alors qu’ils venaient combattre les musulmans, auraient tourné en dérision le livre sacré du Coran, l’Alcoran, dont la prononciation déformée aurait donné : l’an quarante.

En savoir plus

D’où vient l’expression : se moquer du tiers comme du quart ?
Probablement de l’époque féodale qui fut riche en création d’impôts et taxes de toutes sortes : sur les bois et les terres, les vendanges et le vin, les fruits et céréales, les foins et mêmes sur les morts, avant qu’ils ne soient enterrés… ils représentaient souvent le tiers, le quart, parfois le cinquième du bien ou produit taxé.
Sauf pour ceux qui ne possédaient rien, les gueux, qui n’étaient soumis à aucun impôt, narguant les collecteurs du roi en se moquant du tiers comme du quart et leur rappelant que « là où il n’y a rien, le roi perd ses droits ».